Permacomputing

Je ne connais absolument rien à la permaculture, et je ne peux pas dire qu’il s’agisse d’un sujet qui m’ait un jour particulièrement intéressé – peut-être par simple méconnaissance et manque de temps. Au cours de ma thèse, j’ai toutefois été confronté plusieurs fois à une notion nouvelle et apparentée, celle de permacomputing. De nombreux live coders s’intéressent au permacomputing et/ou ont des liens avec des acteurs militants qui s’en réclament. Certains outils pour le live coding sont conçus pour être résilients, autonomes, économiques, pour fonctionner en synergie avec d’autres petits outils robustes qui les complémentent, etc. Ils illustrent dans le domaine de la création musicale un idéal que les musiciens aimeraient voir reproduit dans l’ensemble du domaine de l’informatique / de la technique. Je suis moi-même désormais assez sensible à ce discours sans avoir toutefois pris la peine d’approfondir particulièrement le sujet. Simple habitus ? Les ressources consacrées au permacomputing semblent avoir été récemment agrégées sur un site internet qui expose les principaux principes :

In a time where computing epitomizes industrial waste and exploitation, permacomputing encourages a more sustainable approach, maximizing hardware lifespans, minimizing energy use and focussing on the use of already available computational resources.

Cela va sans doute me permettre de combler quelques lacunes :). Le permacomputing est une notion éminément politique et militante. À ce titre, le site semble avoir été clairement construit pour porter haut et fort un message clair et simple. Il est également conçu comme illustration des principes qu’il prône. Ce site est un petit “modèle de vertu”, à la fois informatif et démonstratif, à lire comme un manifeste. Les réflexions les plus intéressantes et les plus détaillées sont reléguées à des sites et/ou ressources externes dont le site ne se propose que de faire l’écho.